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8 clés pour arrêter de presser mes enfants

Il y a un mois tout pile, je me lançais dans le défi 21 jours pour arrêter de presser mes enfants.

Dans un précédent article, je vous donnais les outils qui m’ont permis de tenir les 8 premiers jours.

A savoir : le bracelet, le timer et les sabliers, l’échelle du temps,  les habiletés de Faber et Mazlish « ne pas supprimer l’espoir et utiliser l’imagination pour donner à l’enfant ce qu’on ne peut pas lui donner » ainsi que les 6 questions indispensables à se poser avant de presser son enfant le matin.

Aujourd’hui, je vous fais un petit point d’étape à 14 jours.

Oui, je suis à 14 jours consécutifs sans presser mes enfants et j’en suis fière.  J’ai « chuté », j’ai remis les compteurs à zéro 3 fois en un mois et aujourd’hui j’en suis à 14 jours, donc à plus de la moitié du défi ! Ça n’a pas été simple et ce n’est pas encore gagné, mais je sens que je progresse et que quoi qu’il arrive, je ne suis plus tout à fait la même qu’il y a un mois 😉

Voici donc un petit retour en arrière sur ce défi et ce dont j’ai appris :

1) Le jeu et le choix

Ce sont deux outils que j’utilise dorénavant quotidiennement. J’en parlais déjà dans l’article Dites Stop à la galère du matin.

Bien entendu, en parentalité ludique le jeu est L’outil privilégié, et pour ma part je le pratique aussi souvent que je peux car il a tellement d’effets postitifs que ce serait idiot de s’en priver ;-). Pour l’habillage de mes enfants (et en particulier avec mon fils de 3 ans et demi), j’aime faire le jeu du « mange jambe ou du mange ventre » : c’est le pantalon qui veut croquer les jambes de l’enfant. Ce jeu permet de passer par la force sans énervement (quand le temps file et qu’on ne peut plus attendre). Je joue aussi à   » maman s’habille avec les habits d’Ewen ». Faire le pitre, faire l’idiote ça fonctionne !!! « Comment ça le slip ne se met pas sur la tête ?? » (rire assuré), « Mais ça se met où alors ? » (et là il le met ! magique ;-))…

Isabelle Filliozat en parle beaucoup dans ses livres, proposer un choix à l’enfant permet de le mettre en position de décider une petite chose.

Ex : Tu préfères mettre ton tee-shirt rouge ou ta chemise blanche ? Tu préfères t’habiller avant ou après le petit déjeuner ?

     

Mon expérience racontée en vidéo c’est ici :

2) Le lâcher-prise

Au douzième jour du début du défi, je me suis rendue compte combien des situations pouvaient me « faire péter les plombs » et pour rien ! En effet, le coiffage de cheveux de ma fille aînée était une prise de bec quotidienne, ce qui détériorait considérablement notre relation mère-fille. Au final, si je lâchais un peu sur ça, est-ce que la terre arrêterait de tourner ? Est-ce qu’on me taxerait de mauvaise mère ? NON, bien entendu. Dans cette vidéo j’ai souhaité lire un extrait du livre de Christine Lewicki et Florence Leroy : J’arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint) 

Et j’ai choisi de « vivre une vie de famille imparfaite »…

Depuis la vidéo, j’ai finalement coupé les cheveux de ma fille (un peu…trop à son goût) mais je la laisse gérer davantage sa coiffure.

         

Seule règle : tu peux garder les cheveux détachés, mais tu te les démêles régulièrement… Aujourd’hui par exemple, elle est partie les cheveux en l’air, mais j’ai lâché-prise et ça fait du bien !

3) Accepter une phase de régression

Mes enfants ont du mal à se lever et s’habiller le matin… et Maylis qui a bientôt 8 ans traîne beaucoup beaucoup beaucoup…elle peut passer 25 minutes devant sa culotte ! Si si c’est déjà arrivé 😉 … et plus le temps passe et plus ma patience est mise à rude épreuve !

Au 16 ème jour du défi j’ai craqué pour la seconde fois, mais j’ai compris aussi que parfois, il est bon d’accompagner son enfant physiquement dans les tâches, comme l’habillement par exemple. J’ai aidé ma fille de 8 ans à s’habiller ! Elle a joué au bébé, vous allez me dire… Mais si, en réalité, c’était plutôt une façon de combler un besoin ? J’ai eu l’impression dans cet épisode que cela m’a permis de me rapprocher physiquement et de recréer un lien affectif avec ma fille. Donc, je pense que parfois il est bon d’accepter une phase de régression de notre enfant pour préserver le lien,la proximité et la complicité.

4) Attention à la fatigue !

Christine Lewicki, en parle dans son livre, la fatigue est le premier facteur de râlerie et d’énervement, alors « donnons la priorité au sommeil » !

« C’est un principe de base : si je veux me trouver en forme et pouvoir puiser dans mes ressources pendant la journée, il faut que je dorme. Le problème, c’est que les enfants nous accaparent tellement que nous avons parfois l’impression de commencer à vivre quand ils sont couchés. Alors nous nous lançons dans toutes sortes d’activités : film, zapping, ordi, ménage, repassage etc., et tout ça à 21 heures. Nous croyons que notre vie commence lorsqu’enfin nous pouvons faire des choses sans être dérangés. Quand nos enfants sont petits, et même parfois quand ils sont plus grands, notre vie ressemble parfois à un « boulot-marmot-dodo », alors nous essayons de préserver quelques heures de « temps d’adulte » pour croire que nous n’avons pas tout sacrifié à notre famille.

Le problème

c’est que lorsque nous ne dormons pas pas assez, la fatigue nous amène à subir la journée du lendemain. Nous sommes plus facilement irritables et impatients et nous nous retrouvons à ne pas réussir à être le parent, l’homme ou la femme et le conjoint que nous voulons être. Alors franchement, oui, nous avons gaspillé quelques heures, mais nous ne gagnons pas au change. Arrêtons de croire que nous n’avons pas de vie quand nous nous couchons tôt car, au final, c’est quand nous manquons de sommeil que nous passons à côté de notre vie. » page 198, j’arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint de Christine Lewicki et Florence Leroy

Dans le vidéo ci-dessus je vous parle d’une seconde astuce qui est « d’aider les enfants aux prises de leurs sentiments« .

5) Accueillir les émotions de l’enfant

C’est une habileté parentale apprise dans le livre et les ateliers Faber et Mazlish, j’en parlais dans un article : comment aider nos enfants à gérer leurs émotions ? C’est peut être l’habileté que je maîtrise le mieux aujourd’hui avec l’écoute empathique .

 

6) Et si j’arrêtais de râler sur mon conjoint ?

Au 19 ème jour du défi, j’ai réalisé (même si je le savais depuis longtemps) que je râlais beaucoup sur mon conjoint. Je me suis alors plongée, une fois n’est pas coutume, dans la lecture de « J’arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint » !

Père/ mère, homme /femme, nous sommes différents, nous fonctionnons différemment avec nos enfants. C’est un fait et une réalité 😉 Nous n’avons pas forcément la même définition du mot « rangement » ou « propreté ». Le secret : accepter ces différences d’éducation et le voir comme une richesse ;-).

7) Remplir son « réservoir d’amour »

Le « réservoir d’amour » est une expression employée par Isabelle Filliozat, notamment. C’est l’une des 6 questions indispensables que je vous demandais de vous poser avant de presser vos enfants le matin : Ai-je rempli suffisamment son réservoir d’amour ? »…

Et il faut l’avouer c’est sans doute ce qui pèche encore chez moi ! Dans mon envie d’avancer, de maîtriser le temps aussi bien que je peux, j’en oublie l’essentiel : remplir le réservoir d’amour de mes enfants, et particulièrement celui de ma fille de 8 ans…

Dans cette vidéo, je témoigne de façon plus intime de mon expérience ;-). Je parle ici de câlins et d’expression de ses sentiments.

8) Ne changez pas  l’idée, changez l’humeur

Enième habilité apprise et appliquée ici de Adèle Faber et Elaine Mazlish : ne pas changer l’idée, changer l’humeur ! C’est ce que j’ai mis en oeuvre le 12 ème jour de mon défi ;-).

Voici donc les 8 clés que je vous partage suite à mes 14 jours consécutifs sans presser mes enfants. Le chemin est encore long, mais pas tant que ça ;-).  J’espère pouvoir tenir la dernière semaine du défi sans chuter de nouveau. Mais quoi qu’il arrive, je sais que je n’aborderai plus le matin (car pour moi, c’est le matin le plus difficile à gérer) de la même façon. Durant ce premier mois de défi, je me suis rendue compte de ma créativité !

En effet, pour ne pas craquer, je dois être plus créative et trouver d’autres solutions car comme dit Albert Einstein : « L’insanité c’est de faire la même chose et espérer un résultat différent ».

Albert Einstein

Donc, si ce que je mets en place ne fonctionne pas, je m’oblige à chercher d’autres solutions, d’autres façons de faire ;-).

Depuis 1 mois ma vie est un peu plus zen, je prends le temps de célébrer ce qui fonctionne et ce qui est positif. Je vous encourage donc,vous aussi, à vous mettre au défi d’arrêter de presser vos enfants durant 21 jours.

J’en profite pour remercier aussi toutes les mamounes et les papounes qui suivent le défi avec moi et participent au groupe Facebook que j’ai mis en place pour se soutenir dans ce défi :-). Merci et bravo à tous de vos efforts et de vos réussites ! Ce groupe est une source de motivation incroyable ! #gratitude.

Et vous ? Vous en êtes où ? Le défi vous tente ? Vous voulez arrêter de presser vos enfants ? Avez-vous déjà testé des outils ? Partagez vos témoignages dans les commentaires ci-dessous, j’adore vous lire ! Et si vous pensez que cet article peut aider quelqu’un de votre entourage, n’hésitez pas à le partager autour de vous :-).

A bientôt pour d’autres nouvelles du défi 🙂

PS : si vous souhaitez voir toutes les vidéos du défi 21 jours pour arrêter de presser mes enfants, c’est par ici ! Et abonnez-vous à la chaîne Youtube pour ne rien manquer 😉

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