Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’un sujet qui peut sembler un peu à côté de la parentalité ludique et positive, et pourtant… A bien y réfléchir, parler d’éducation positive et bienveillante, à mon sens, devrait être intrinsèquement lié à l’éducation à l’environnement et au respect de la nature (de notre nature). Quoi qu’il en soit, c’est une thématique qui me passionne depuis quelques temps et que j’avais envie de partager avec vous ici. Il s’agit de ma/notre « transition écologique » !
Mes petits pas vers le « zéro déchet »
En réalité, je m’intéresse depuis quelques temps au « zéro déchet« , mais disons que ma transition écologique s’est « radicalisée » (même si je n’aime pas ce terme et qu’il est un peu fort en ce qui me concerne) depuis le mois de février. En effet, peut-être que certains ont suivi sur les réseaux sociaux le challenge « février sans supermarché ». Comme, personnellement j’avais déjà commencé à consommer autrement et à fabriquer mes premiers produits moi-même, je me suis dit que c’était une excellente occasion de relever le défi ! Donc dans ce dossier thématique, je vais vous parler à la fois de mon bilan du challenge « février sans supermarché » et des choses que j’ai mis en place et testé depuis, avec mes recettes « fait maison ».
Notre transition écologique : mes déclics
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vais vous parler de mes déclics. C’est à dire mes prises de conscience au sujet de la planète, de l’environnement et de notre surconsommation.
Mon premier déclic : la surconsommation
Ce fut il y a un an et demi, lorsque nous sommes rentrés à la maison, après trois semaines de vacances d’été, et que nous avons constaté que nous avions perdu tout ce que nous avions dans notre congélateur, à cause d’une coupure d’électricité. Je me souviens avoir rempli 3 sacs poubelles entiers de denrées (viande, glaces, légumes, poisson etc.). Outre ce gâchis, cet épisode m’a marquée car j’ai pris conscience à ce moment là, de notre surconsommation ! Pourquoi avoir le congélateur aussi plein !? Pourquoi stocker autant ?
A partir de ce jour, je me suis attachée à acheter en conscience, afin d’éviter de remplir nos placards et notre cellier de nourriture dont on ne se servirait pas dans l’immédiat. C’est à ce moment là, que nous avons commencé à planifier les repas de la semaine. Désormais, nous préparons nos menus à l’avance et nous achetons seulement ce dont nous avons prévu. Ce qui nous a, au passage, permis de réaliser quelques économies ;-).
Mon outil n°1 : la planification des repas
A ce sujet, j’avais envie de vous partager un outil que j’ai découvert il y a quelques temps et qui pourrait vous servir pour planifier vos repas sur une année entière ! J’avoue que je n’ai pas encore réussi à trouver le temps de terminer encore, mais je ne désespère pas ! Et je compte sur vous, pour me dire dans les commentaires lorsque vous aurez réussi votre planification de 365 repas ;-). Merci à Charline du blog Menu Hebdo pour cet outil !
Deuxième déclic de notre transition écologique : les déchets et le plastique
Le deuxième déclic fut l’été dernier, lors de notre voyage en Thaïlande. Nous étions sur l’île de Koh Lanta (soit disant une île de rêve), hors saison… Et outre le mauvais temps, la majorité des hôtels donnant sur la plage étaient fermés. Une promenade sur la plage nous a tout simplement dégôuté ! Nous avons marché en slalomant entre les déchets, les bouteilles plastiques, les pailles et tout autre détritus… Les hôtels n’étant pas là pour nettoyer leurs plages quotidiennement, nous ne pouvions que constater les dégâts ! Certes, j’avais déjà eu des prises de conscience auparavant dans d’autres voyages, mais là, avec mes enfants ce fut différent ! Trop c’était trop ! La nature rejette sans retenue, les tonnes de déchets que nous, humains, déversons à chaque seconde, laissant des plages souillées et une terre polluée.
Alors bien sûr que je n’ai pas découvert les problématiques de l’environnement, de la pollution et du dérèglement climatique à ce moment là. Néanmoins cet épisode nous a donné une bonne leçon. Avec mes enfants comme témoins, cela nous a permis d’acter notre « transition écologique » en famille.
Mes outils n°2 : exit le plastique
Et la première décision pratique qui découla de cette expérience fut d’arrêter les bouteilles en plastique et les pailles (que mon fils consommait largement pour boire son lait le matin). Nous avons donc investit dans des gourdes en inox et des pailles réutilisables.
Troisième déclic : les additifs alimentaires et le sucre
Cela fait déjà quelques temps que je fais attention à la composition des produits industriels. Par exemple, j’ai banni depuis plusieurs années les produits d’hygiène contenant du parabène ou les plastiques libérant du bisphénol A. Pourtant, ce n’est que récemment que je me suis vraiment attachée à décoder les étiquettes des gâteaux, soupes et autre produits alimentaires. C’est une vidéo de Elodie Beaucent qui m’avait produit ce déclic : ne pas acheter un produit qui a plus de 15 % de sucre (soit 15 g pour 100 g ).
Suite à cette vidéo, j’ai donc commencé à regarder les étiquettes des biscuits que j’achetais pour mes enfants. J’ai également initié mes enfants à la composition des produits . Et puis j’ai découvert Yuka !
Mon outil n° 3 vers notre transition écologique : Yuka
Yuka est une application sur smartphone qui permet de scanner les produits alimentaires comme les cosmétiques. Cette application permet en quelques secondes de donner une note et les composants du produit. C’est alors que j’ai découvert le désastre ! Il y a tellement de produits avec des additifs alimentaires qui sont « à éviter », voire « douteux »… Cependant, mes enfants ont très vite vu l’intérêt de cette application. C’est une merveilleuse excuse pour jouer avec le téléphone de maman ;-). Je ne suis pas dupe ! Mais quand je les entends dire : ces gâteaux sont trop sucrés, ou encore maman, c’est mauvais… scanne plutôt celui-ci ! Je me dis que ce genre d’application participe à l’éducation, c’est pour une bonne cause !
Lorsque j’ai découvert tout ça, ma première réaction fut alors : « mais on ne peux plus rien manger ! Les industriels nous empoisonnent et nous empoisonnons nos enfants ! ». Et puis, je me suis ressaisie et je me suis remontée les manches : et si on faisait nos goûters nous-mêmes ? Et c’est ce que nous avons commencé à faire. Parce qu’en plus de faire attention aux ingrédients que nous ingérons, la cuisine en famille est une super activité qui nous relie. Chez nous, c’est une activité que je partage principalement avec mon fils qui adore cuisiner ! C’est son Temps Spécial à lui ;-). Cliquez-ici pour découvrir l’article sur le Temps Spécial, comment créer du lien avec son enfant.
Dans les prochains articles je vous partagerai nos recettes maison de nos goûters et les recettes DIY de mes produits ménagers et cosmétiques. Et vous découvrirez mon bilan du défi #fevriersanssupermarché, qui a conforté notre transition écologique (ou non)…
Et vous avez-vous eu des déclics qui ont changé vos modes de consommation ? Dites-le moi dans les commentaires :-).
Oh ouiiii beaucoup de déclics !
Zéro déchet c’est dur. Habitant à Paris et avec peu d’économies, très vite on se tourne vers les supermarchés, et qui dit supermarché dit plastique…
J’ai des parents qui m’ont éduquée à la sensibilisation environnementale très très jeune. Et je suis la preuve vivante que ça marche très bien. Ils se nourrissent en grande partie de leur jardin. Alors quand j’étais petite j’en avais marre de planter les légumes par centaines mais aujourd’hui c’est moi qui le fait ! bon c’est encore un petit jardin sur un balcon mais l’envie est là !
J’ai sinon adopté un super truc. Le lombricomposteur. Comme quoi même habitant dans une ville on peut faire des choses sympas avec les enfants. Comme faire pousser des petits radis, un plant de tomates… ou tout simplement des fleurs. Et puis surtout mettre les déchets végétaux dans le lombricomposteur et les voir disparaître au fil des jours ! Les enfants adorent aller jeter les végétaux dedans à chaque cuisine ! 😉 Un cycle qui commence au jardin et y finit. Quoi de mieux pour leur montrer la bonne voie ?
Merci Marine ! Oui quelle belle idée le lombricomposteur lorsqu’on est en appartement ! J’espère que la démarche va se démocratiser et se diffuser largement, pour cela il faudrait que les pouvoirs publics soutiennent ces initiatives encore davantage et à une plus large échelle !
Ludiquement.