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[Vidéo] Comment Noémie de Saint Sernin a transformé ma vie !

Quelqu’un vous a-t-il influencé dans votre vie ? Avez-vous un mentor, quelqu’un qui vous a servi d’exemple ? Pour moi, il y a eu Noémie de Saint Sernin, une femme exceptionnelle à qui je dois beaucoup…

En mai 2016, en plein burn out, je découvre Noémie de Saint Sernin lors d’une conférence en ligne. Ses conférences, ses mots me touchent profondément et je décide de souscrire à son programme « Les clés de la colère ».

Aujourd’hui, c’est avec cette envie de partager sa méthode à un maximum de personnes, que j’ai réalisé cette interview ! Car si elle m’a aidé, elle peut en aider beaucoup d’autres ;-). Peut-être vous !

Interview : Comment Noémie de Saint Sernin m’a aidé à transformer ma vie !

Noémie de Saint-Sernin pour ceux qui ne la connaissent pas, est coach, conférencière, formatrice et aujourd’hui l’auteure d’un excellent livre : Les clefs du Passé, aux éditons Eyrolles

Voici les moments clés de l’interview de Noémie :

Noémie de Saint Sernin : « Aujourd’hui on voit beaucoup de choses en parentalité, c’est très développé. Il y a beaucoup d’outils et je trouve que c’est très culpabilisant. D’une part, j’adore ces outils je les trouve formidablement bien faits ! Mais je sais aussi qu’il y a beaucoup de parents qui essayent d’adapter ces outils, qui sont pleins de bonne volonté, pourtant au moment où les choses se produisent, émotionnellement, ils ne sont pas en capacité de pouvoir les mettre en pratique. Donc ce que je reprocherais si je peux dire ça comme ça, à la parentalité positive, c’est que ce n’est pas pour tout le monde.

« La parentalité positive n’est pas fait pour tout le monde ! Si vous n’y arrivez pas c’est pas de votre faute ! « 

En fait, on va chercher le problème au mauvais endroit. D’ailleurs moi je ne parle pas de parentalité positive mais plutôt de parentalité responsable.

A l’instar de la parentalité positive la parentalité responsable, elle, va s’intéresser davantage aux parents qu’à l’enfant.

En parentalité positive on dit, voilà mon enfant ne veut pas mettre ses chaussures, il crie tout le temps, il tape sur sa soeur, il ne veut pas manger, etc. Quels sont les outils que je peux mettre en pratique pour obtenir des résultats ? Or pour moi le problème ne vient pas de l’enfant mais vient du parent. En effet, c’est très difficile quand on est parent de s’occuper de l’enfance d’un enfant sans s’occuper de la sienne propre en premier.

Et donc ce parcours d’éducation, ce parcours d’une vie, finalement où on va avoir la responsabilité d’un petit être qu’il va falloir accompagner. Il va être difficile de lui transmettre des choses si nous-mêmes on n’est pas en paix avec certaines choses de notre propre histoire personnelle et de notre propre enfance.

« Il est difficile de transmettre des choses à son enfant si nous ne sommes pas nous-mêmes en paix avec notre propre enfance. »

Aujourd’hui, on peut suivre des thérapies et ça peut durer des années à fouiller son passé. Mais en réalité ce n’est pas nécessaire tout ça. Car les émotions difficiles qu’on ressent aujourd’hui, comme :

  • Quand notre enfant nous résiste et qu’on le vit mal
  • Lorsque notre partenaire n’a pas débarrassé la table et qu’on le vit comme un rejet
  • Quand il nous a pas embrassé et qu’on est en manque d’amour etc.

C’est en fait un message du passé.

« Ainsi l’émotion douloureuse du présent permet de venir guérir ce passé. »

Surtout à l’école il y a des choses qu’on nous a pas appris et nos parents non plus. Comme ils n’avaient pas appris eux-mêmes c’était difficile de nous transmettre certaines choses.

Les clés de la colère : un programme concret, par l’action !

Noémie de Saint Sernin : Les outils que je donne sont assez concrets. Ce sont des choses qu’on met dans sa vie de tous les jours où il n’y a pas besoin d’avoir une compréhension particulière. Mais ce qui est difficile, c’est de le mettre en pratique, parce qu’on n’est pas habitué à le faire. Ce n’est pas c’est pas habituel. C’est comme si demain vous devriez commencer votre journée différemment de ce que vous faites tous les jours. Si demain il fallait bousculer votre rituel matinal, au bout de cinq minutes vous vous diriez, Ah mince j’ai oublié il fallait faire comme ça ! Donc c’est juste un autre chemin qui faut s’habituer à prendre.

Je sais que ces outils là s’ils ont fonctionné pour moi,  ils fonctionnent pour tout le monde. Je le vois à travers les milliers de personnes que j’ai accompagné et des témoignages comme le tien.

Voilà, moi je suis juste quelqu’un qui a fait le chemin avant.

C’est un petit peu comme si vous partiez dans le désert. Tu n’y vas pas toute seule parce que tu ne connais pas. Tu vas donc chercher un guide.  Il va te dire non pas par là il y a des serpents !  En revanche si tu passes par là tu vas voir des dunes formidables. Certes, il peut y avoir une tempête de sable oui, mais je vais t’expliquer ce qu’il faut faire quand il y a la tempête. Comment être le moins affecté possible par rapport à ce qui va se passer.

Lorsque les gens arrivent dans mes programme, ils entrent dans une communauté de gens qui partagent le même les mêmes difficultés. Et ce qui revient très souvent c’est : Ah mais je ne suis pas seul(e) !

Mais non vous n’êtes pas seuls ! 

C’est très difficile d’aller dire à quelqu’un : tu sais j’ai mis une baffe ou alors j’ai tellement crié sur ma fille que j’ai vu qu’elle était terrorisée.

On n’ose pas aller dire son incompétence parce que on a peur du jugement.

Le sujet est tellement tabou surtout aujourd’hui où on parle de « parentalité bienveillante ». Faut pas s’énerver, faut pas crier sur les enfants, faut pas ceci, faut pas cela….!  Je ne dis pas qu’il faut crier sur les enfants mais je dis surtout

 » Il ne faut pas condamner les parents qui crient parce qu’ils ne font pas exprès. »

Personne ne voudrait volontairement maltraiter son enfant ou alors on a un problème psychologique et même pathologique grave. J’entends par maltraitance et violence :

  • les cris
  • les punitions
  • les châtiments corporels
  • le chantage
  • l’énervement
  • l’agacement
  • la culpabilisation
  • la dévalorisation

Les enfants sont pour ça de véritables maîtres car ils viennent toujours pointer du doigt quelque chose en moi qui souffre.  Quand mon enfant ne fait pas ce que je veux, souvent je le vis très mal. Certains parents se disent « je me sens être un mauvais parent, je rate quelque chose, je ne suis pas assez bien ou où j’ai pas fait comme il faut ! »

Or il n’y a rien à remettre en cause !

Premièrement parce que c’est comme ça que vous avez été élevé. Vous vous étiez peut-être juré de ne jamais faire comme papa, comme maman ; de ne jamais faire vivre à vos enfants ce que disait/faisait votre mère et puis c’est plus fort que vous ! 

Et deuxièmement,  il y a aussi le fait que vous êtes frustré par rapport à une situation parce qu’encore une fois, il vient toucher une blessure profonde. En en vivant cette colère, vous n’êtes plus vous-même. Vous êtes hors de vous et donc ça va vous faire faire des choses que vous regrettez quelques instants après.

Donc ce que ça apporte mon programme en tout cas,

C’est un programme de meilleure connaissance de soi.

Ainsi, qu’on soit parent ou pas, c’est un chemin qu’on devrait tous faire. Alors ça se fait en plusieurs étapes.

  • C’est d’abord un petit apaisement de comprendre,  de se déculpabiliser.
  • D’apprendre surtout à revenir à soi.
  • On va conduire peu à peu la personne à prendre conscience de ses automatismes.
  • Puis à donner des outils pour ne plus suivre ce chemin qu’on a l’habitude d’emprunter.

Parce que le secret de la parentalité bienveillante, c’est déjà de l’être avec soi-même !

Et si on arrive si peu à l’être avec ses enfants, c’est parce que on n’est pas bien-traitant avec soi-même !

*C’est en sujet que j’avais déjà traité dans l’article Soyez bienveillant avec vous-même pour être bienveillant avec vos enfants !

« Donc ce chemin-là, c’est un chemin développement personnel. »

J’explique comment on peut changer de chemin, changer de voie, pour progressivement à arriver à plus de bienveillance pour soi-même et donc pour les gens autour de soi ! Parce que j’aime beaucoup le dire :

C’est nous qui changeons pour que les choses changent et c’est jamais le contraire !

sois-le-changement-que-tu-souhaites-voir-dans-le-monde- Noémie de Saint Sernin

Vous pouvez retrouver toutes les actualités de Noémie de Saint-Sernin sur sa page Facebook Parentalité Responsable.

Si vous souhaitez en savoir d’avantage sur le programme « les clés de la colère », vous pouvez suivre le lien et recevoir une série de vidéo gratuite offerte par Noémie.

Et vous ? Est-ce que vous vous sentez submergé par votre colère ? Vous culpabilisez ? Vous sentez-vous découragé ? Racontez-nous dans les commentaires.

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